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Bienheureuse Marguerite de LorrainePetite-fille du bon roi René et aïeule de Henri IV, la bienheureuse Marguerite de Lorraine est née en 1463 au château de Vaudémont et morte en 1521, à Argentan dans le duché d’Alençon.

Marguerite était la petite fille du Roi René d’Anjou et la sœur du duc de Lorraine René II.

Mariée à 25 ans au duc d’Alençon, elle donna la vie à trois enfants. Devenue veuve très jeune, elle hérita du gouvernement du duché jusqu’à la majorité de son fils aîné. Elle fut un remarquable chef d’État et rétablit les finances ruinées de son duché et réforma la justice… tout en élevant ses enfants. De même, elle s’employa à ramener la paix et l’unité dans le diocèse de Séez (Orne). Fascinée par saint François et sainte Claire d’Assise, Marguerite accorde beaucoup d’attention aux pauvres et aux malades, les sert volontiers et fonde pour eux un hôpital à Argentan. En 1520, quand son fils aîné accède au trône ducal, Marguerite se retire chez les clarisses d’Argentan, couvent qu’elle avait fondé en 1498, et y mourut en 1521, en odeur de sainteté.

Elle était la sœur de René II, la belle sœur de Philippe de Gueldre, duchesse de Lorraine morte en odeur de sainteté à Pont-à-Mousson chez les clarisses elle aussi, et aussi la belle-mère de Marguerite de Navarre qui l’admirait beaucoup et l’aïeule du roi Henri IV.

Marguerite a 7 ans quand son père meurt, en 1473. Elle est alors accueillie par son grand-père René 1er (1409-1480) qui, après avoir renoncé à la couronne de Lorraine, vit dans son comté de Provence, à Aix-en-Provence et tient dans cette ville, une cour littéraire, brillante et intellectuelle. Sa bibliothèque est renommée, le roi qui parle plusieurs langues (dont le grec), aime la musique, les poètes, le théâtre, s’entoure de grands peintres, de brodeurs, d’orfèvres et d’enlumineurs de talent. Il aime les jardins. René 1er prend grand soin de l’éducation de sa petite fille.

Cette cour est aussi spirituelle : c’est en son sein, dans la belle figure de sainte Elisabeth de Hongrie, que Marguerite découvre la spiritualité de saint François et de sainte Claire d’Assise qui la marquera pour sa vie.

À la mort du Roi René en 1480, Marguerite revient à Nancy auprès de son frère le duc René II et de son épouse Philippe de Gueldres. Elle réside au palais ducal, au sein de la famille.

Marguerite épousa à Toul le 14 mai 1488, René de Valois1, duc d’Alençon et comte de Perche (1454-1492), fils du compagnon de Jeanne d’Arc… mais qui, hélas, n’avait pas ses qualités ! Couvert de dettes, avec des affaires en désordre, il avait connu la disgrâce de Louis XI qui le fit emprisonner dans les fameuses cages de fer pour un mot qui avait déplu. Il ne sortit qu’à la mort de Louis XI en 1483: les Etats généraux de Tours2 de 1484 remettent René dans ses droits. Mais rien ne l’assagit : de 1485 à 1488, il participa à ce qu’on appelle « La Guerre folle » opposant une coalition de seigneurs de France à la régente Anne de Beaujeu. Il faut dire que René II était dans la même coalition qui s’inscrit dans une longue succession de conflits entre la royauté centralisatrice et des grands princes du royaume ! René d’Alençon reçut le pardon royal de Charles VIII. Il continua à gouverner avec désordre et irréflexion.

De cette union naquirent trois enfants.

Quatre années après leur union, Marguerite se sépara de son mari et partit habiter avec ses enfants à Argentan dans le manoir de Mausves-sur-Huisne qu’elle fera réédifier en 15053. Elle se consacra à l’éducation de ses enfants.

René mourut le 1er novembre 1492 à Alençon.

La vie de Marguerite d’Alençon bascula suite à cette mort : elle devint régente du duché – c’est-à-dire chef d‘État - jusqu’à la majorité de son fils, c’est-à-dire de 1492 à 1507.

Le duché était alors au bord de la faillite, due à la gestion désordonnée de René d’Alençon mais aussi des dettes contractées par son père durant la Guerre de Cent ans et les révoltes qui ont suivi4. « L’endettement représente dix fois le revenu annuel du duché », selon Michel Jardin. … Même si René avait fait des efforts pour relever son duché.

Marguerite se montre un excellent chef d’État : elle adopte alors une politique budgétaire rigoureuse « administratrice sans pitié mais avec piété » comme le dit le titre de l’exposition qui lui est consacrée depuis octobre 2020 à Argentan.

Marguerite diminue le train de vie de la cour, elle qui aime « dame pauvreté » comme son maître saint François d’Assise découvert à Nancy auprès de Philippe de Gueldre. Elle qui aimait naguère encore les parfums, et les bijoux, vend les siens pour éponger les dettes du duché. Elle traque par desBienheureuse Marguerite de Lorraine statue procès tous ceux qui ont abusé de leurs prérogatives pour s’enrichir et installe même à Paris un homme de loi pour suivre de près les dossiers de leurs procès. Elle fera même abattre toute une forêt de la couronne pour en vendre le bois et ainsi, éponger les dettes.

Elle améliore aussi le fonctionnement de la justice et de l’administration ducales. Son souci est de soulager le plus possible la vie des plus pauvres.

Elle consacre aussi beaucoup d’énergie et d’argent personnel pour construire des édifices religieux en particulier à Alençon et à Argentan

Père Jacques Bombardier, délégué épiscopal aux affaires culturelles du diocèse de Nancy

Très attachée à la famille franciscaine où elle puise son inspiration comme éducatrice et souveraine, Marguerite de Lorraine en favorise le développement à une époque où se préparent la Réforme et la Renaissance.

Dans l'Église de Séez, divisée après la guerre de cent ans, elle travaille à l'unité et à la réconciliation.

Les pauvres et les malades tiennent une grande place dans sa vie quotidienne. Elle fonde des hôpitaux, restaure des églises, ouvre des monastères.

Aspirant elle-même à la vie religieuse, elle n'y arrivera qu'au terme de son existence, en 1520. Partie d'une piété austère, elle accède alors à la joie franciscaine à laquelle elle invitera ses sœurs au moment de mourir : conversion qui fera l'admiration de sa belle-fille, Marguerite de Navarre... tandis que le culte populaire reconnaît dans le souvenir de sa bonté la révélation d'une authentique sainteté.

La bienheureuse Marguerite de Lorraine est fêtée le 2 novembre.

Carte interactive
1
février

Messe chaque jour en direct

Chaque jour, à 8h30 depuis l'ancien monastère des clarisses d'Alençon ici, ou à 8h00 depuis le sanctuaire ND de Montligeon ici.(11h00 le dimanche).

13
avril

Semaine de la douceur à Argentan

Du 13 au 21 avril, une semaine missionnaire qui commence en beauté par le concert des Guetteurs:

19
avril

Week-end Cénacle au sanctuaire d'Alençon

Vivre en couple un « Cénacle conjugal » sous l’impulsion de l’Esprit Saint, du 19 au 21 avril. En s’appuyant sur le caractère salutaire et moteur de la foi en Christ, et dans l’action transformante de l’Esprit Saint, vous êtes invités à vous laisser conduire par le Christ et l’Esprit Saint.

20
avril

Journée de détente avec la Mission Ouvrière

La Mission Ouvrière de l'Orne vous invite à passer une journée de détente au Mont-Saint-Michel, voir ici.

20
avril

GIEL rassemblement des 6èmes et 5èmes

Les 20 et 21 avril, avec la pastorale des jeunes :

21
avril

MESSE du dimanche en direct vidéo

Messe chaque dimanche à 11h00 depuis la basilique d'Alençon ici, ou depuis la basilique ND de Montligeon ici, et à 8h30 depuis l'ancien monastère des clarisses à Alençon ici.